20/01/2015
VISITE GUIDÉE
Deux minéralos de l’Allier, pourvus de deux ados, avaient envie de connaître notre terrain de jeux... c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à sept pour parcourir nos chères galeries.
Petit regret : Le puits à sec laissait voir la galerie inférieure... une autre fois !
Un peu de promenade dans les bois pour retrouver d’autres accès...
La pause... Même sans cuillère, un minéralo n’est jamais pris en défaut !
Petite visite à un filon habituellement noyé.
ON VIDE LA POCHE...
Petite visite au filon du haut, avec Roger et Gérard. Je constate que ma poche n’a pas été visitée,
j’en profite pour la vider proprement !
VIRÉE AUVERGNATE
Destination La Chaise-Dieu ce samedi, à la recherche de quartz. Le site est très agréable, perdu dans les pins, mais la gangue (barite) est très, très dure, et il est difficile de prélever. Un des participants partira malgré tout avec une association barite/quartz/fluo rose de toute beauté.
Ensuite, prospection sur un affleurement de fluo, à quelques kilomètres de là.
Et pour finir la journée, visite d’une carrière de pouzzolane. Une épaisse couche de gravats vieille de 150 millions d’années (même principe que les nuées ardentes de Pompéi). Des bombes de différentes grosseurs dorment dans ce lit. Nombre de ces bombes contiennent de la pérodotite.
Très joli jardin alpin auvergnat sur lit de pouzzolane...
Une très bonne journée dans la belle campagne auvergnate.
COUP DOUBLE À LANTITI
Guillaume qui remontait de l’Ardèche me demande s’il est possible de gratter un peu à Lantignié... Devine !
Et ce samedi, c’est Steff, de passage à Lyon, qui manifeste l’envie de casser du caillou à Lantignié.
LES BONNETS ROUGES
La belle Bretagne était au programme de notre sortie de l’Ascension pour mon club. C’est ainsi que nous avons attaqué douze heures de route Jeudi à 6 heures du matin.
Le vendredi matin, nous étions à 9 heures pétantes dans le parking de la carrière de Ploemeur. Nos tenue de combat ont rapidement convaincu l’accompagnateur que nous n’étions pas là pour visiter l’usine, mais pour casser du caillou. Malheureusement, sécurité oblige, nous n’avons pas été dirigés vers les zones les plus riches…
Une géode de décoration à l’entrée de la carrière. Ce sera la seule que nous pourrons voir...
Le «mur de quartz» comme l’appellent les locaux. Mais pas touche...
Déception, mais on ne peut pas réussir à tous les coups...
L’après-midi, nous avons été magnifiquement accueillis dans une ferme de Baud, où, après un repas dans la grange, nous nous sommes éparpillés dans les champs pour ramasser des Staurotides. Nous avons fait ample provision de ces sympathiques silicates. A noter qu’un des chercheurs a trouvé une pointe de flèche de toute beauté.
En fin d’après-midi, quelques personnes du club de Lorient nous ont rejoint à la plage de Graves pour une cueillette de galets de Glaucophane et d’Epidote. Ce parcours s’est rapidement transformé en balade vivifiante.
Un petit détail, concernant le repas du soir : les essais de mélange d’Andouillette de Guéméné avec le Merlu (symbiose issue des élucubrations d’un cuisinier fou) sont à proscrire… et n’essayez pas d’en servir à des amis, vous risqueriez de les perdre à jamais…
Enfin, malgré cet épisode navrant, aucune perte à déclarer. Le samedi matin, départ pour la forêt de Plélauff, pour la recherche de Grenats almandins assez mignons. Détail : un burin en bon acier, qui a fidèlement rempli son rôle jusqu’à présent sur toutes sortes de roches dures, s’est arrondi comme une motte de beurre sur la gangue… Une petite halte avant midi sur un site riche en Orthose. Malheureusement, la végétation est très fournie.
Petit instant de farniente à Pontivy avant de reprendre la route. On ne pouvait pas se douter de la suite…
3 heures de panne… nous n’irons pas comme prévu, rendre visite aux frères Guillet à Blain. Donc, direction Angers, dans un nouveau car, immatriculé 56. Du coup, les lyonnais se fondent dans le paysage.
Le Dimanche matin, le sympathique club d’Angers nous accueille sur un falun de la région de Noyant. Nous prenons tous un vif plaisir à ratisser et tamiser, à la recherche des dents, et ça nous change des coups de masse furieux de la veille.
Ensuite, petits échange avec les membres du club, et apéritif, avec le généreux Coteaux-du-Layon. Une matinée pleine d’échanges et de plaisanterie. Il y a des gens qui savent recevoir… Nous les quittons à regret pour rentrer sur Lyon, où nous arrivons de justesse, un des moyeux du car de rechange pissant l’huile.
Pour conclure, pas de récoltes exceptionnelles, mais beaucoup de bonne humeur et de fous-rires.
C’est bien là l’essentiel, non ?