31/05/2017
Nos cassédu guijarros Ambas Aguas...
Malgré l’heure matinale, personne n’est en retard au rendez-vous, pour cette sortie qui s’annonce prometteuse. Et c’est à cinq heures pile que le car s’ébranle en direction du sud.
Après le calme dû à la nuit écourtée, les conversations reprennent petit à petit,..
Arrivée à Alfaro, où nous prenons possession des chambres avant le repas. Si certains (es) maîtrisent la langue, d’autres pas du tout, ce qui peut créer des surprises lors de l’arrivée des consommations en terrasse...
Le lendemain, à 8 heures, départ pour la carrière, à 45 minutes de route. Nous avons le temps d’apprécier la beauté du pays, vieilles pierres, cultures en terrasses, animaux de tout poils et de toutes plumes...
Arrêt du car dans le village, la piste n’étant guère praticable pour lui. Trois véhicules font des navettes pour monter les prospecteurs sur le site. Les premiers arrivés ont donc loisir de repérer les spots intéressants, pour le plaisir des suivants.
Des zones sèches, assez résistantes au burin, des zones chloriteuses, plus humides, des zones très humides.
L’idéal est de se déplacer pour prélever, les spécimens diffèrent suivant les zones.
Les plus recherchés sont évidemment les dodécaèdres, les fameux “ballons de foot“, mais il se trouve également des cubes qui rappellent ceux de Navajun, des parallélépipèdes, et beaucoup de formes très baroques, néanmoins très esthétiques, comme si les lois de la cristallographie avaient un peu perdu les pédales... Certaines pièces sont oxydées en surface, d’autres très saines. Toutes portent des stries parallèles à l’arête. Une intense et fébrile activité règne dans la carrière.
Manuel, le maître des lieux fait montre d’une gentillesse et d’une disponibilité remarquables. Il n’hésite pas, sur une demande, à mettre en route la pelle mécanique, pour déblayer une zone, et donner des coups de pistolet pneumatique pour soulever des plaques, qui se révèlent être très riches.
Cette quête des cristaux est tellement agréable et facile, que la plupart des participants laissent largement passer l’heure du repas.
Ensuite, une première navette descend les groupes, pendant que Manuel fait visiter son petit musée personnel.
La fontaine est bienvenue pour un brin de toilette et pour certains, un bain de pieds.
Petit à petit, la troupe se retrouve au complet. On commente la journée, on se montre des pièces. Puis, on recharges les caisses pleines, cette fois dans le car.
Sur la place, un petit souvenir du temps passé, quand la justice ne plaisantait pas vraiment
avec les mauvais garçons...
Retour à l’hôtel, et quartier libre, tout le monde en profite pour faire du tourisme, faire des emplettes.
La cathédrale, magnifique bâtiment de briques, malheureusement fermée aux touristes. L’arrière est colonisé par les cigognes qui sont légion.
Une ou deux sangrias, et au lit! La journée a été chaude, et les bras sont cassés. Demain, la route.
A 9 heures, direction la France... Voyage sans histoires.
Arrêt au viaduc de Millau pour la photo-souvenir.
Quelques névés en face de Murat. Le climat a bien changé, depuis la Roja...Un excellent accueil nous est réservé à l’Hôtel des Messageries de Murat. Le temps de poser les valises, on s’attable devant une impressionante potée. Dodo, demain, cailloux...
Quelques kilomètres, et nous arrivons vers la carrière de diatomite. Une chapelle y fut érigée jadis, lorsque deux jeunes gens atteints d’une maladie de peau guérirent en buvant l’eau de la source, enfermée aujourd’hui dans le petit édifice. Quand on pense au prix des cosmétiques...
Et voici le terrain de jeu : un talus de craie blanche, qui se délite, laissant apparaître feuilles, graines, insectes... Mais très, très fragile.
Une dernière photo de groupe... Il faut rentrer sur Lyon avant le gros rush.
Au revoir, Murat. Nous arriverons en début de soirée à Bron.
Un excellent week-end de cailloux !
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